Rue Philippe Van Tieghem :

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Philippe Van Tieghem, botaniste français, est né à Bailleul le 19 avril 1839 et est décédé à Paris le 28 avril 1914. Elève du collège de Bailleul, il obtient le diplôme de bachelier ès sciences en 1856. En suite élève du lycée de Douai, il est reçu 2e à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm à Paris en 1858 et il en sort agrégé de sciences physiques. Sous la direction de Pasteur, sous-directeur de l’Ecole Normale Supérieure, il présente une thèse de chimie, puis une thèse d’anatomie et de physiologie. Professeur au lycée Henri IV en 1862, puis à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm à partir de 1864, il est élu à l’Académie de Sciences en 1876, il en devient le président en 1899, puis le secrétaire perpétuel en 1908 (pour les sciences physiques). Ses travaux d’anatomie végétale lui permirent d’établir une classification du règne végétal. Auteur d’un traité de botanique en 1884, il réalise d’importantes études sur les champignons et les bactéries.

Elle figure déjà sur le plan de Deventer de 1565 (seul le côté Est, est alors bâti) et sur le plan de Sanderus. Sous l’Ambach (avant la Révolution), la rue Philippe Van Tieghem n’existait pas et la rue de la Blanche Maison commençait dès la sortie de la ville de bailleul, soit aux environs de l’actuelle rue de l’Empereur. Le cadastre de 1811 indique «rue du Sud » jusqu’à l’actuelle rue du Steent’je, c’est ensuite la «Folie Straete ». En 1900, la rue était habitée jusqu’à la rue de l’Empereur et comportait des cours dont la cour Lecock.

Ainsi, d’abord chemin vicinal n° 2, dit de la Blanche Maison, puis rue du Sud, puis rue Philippe Van Tieghem (depuis 1930 : voir annexe no 7), les Bailleulois ont continué à l’appeler « rue du Sud » pendant de nombreuses années. La partie de la rue entre la rue Dufour et le passage à niveau a longtemps été appelé « rue du Sud prolongée » par les Bailleulois, suite à la construction des maisons après 1950. Le monument aux Morts britanniques, inauguré le 7 juin 1921, rappelle la présence à Bailleul de la 25e division britannique pendant la guerre 1914-1918. A l’arrière, une belle maison flamande : le siège de la Communauté de communes jusqu’à l’été 2015 ; auparavant, c’était le café Nibleen, puis Fagoo et enfin Leroy

Extrait de « une industrie à domicile en Flandre », page 17, quant à la rue du Sud, la statistique fixe à 137 le nombre des ménages qui s’y abritent, et qui comptent 568 individus. Actuellement, la brocante de la rue Philippe Van Tighem regroupe plus de 200 exposants et est agrémentée d’un manège pour enfants. Vers le milieu de la rue se trouvaient il y a peu encore les abattoirs, qui avaient été transférés à cet endroit à la construction de la Salle des fêtes rue de Lille.

Rue Joseph Xavier Van Merris :

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Rue donnant sur la route du Steent’je.

Né le 11 avril 1761 à Bailleul, décédé le 9 décembre 1833 à Bailleul, fils de Michel Van Merris, conseiller au Présidial de Flandre et de Anne Behagel. Licencier en droit, il devint échevin en 1789, la première année de la Révolution. Se sentant suspecté, il émigre en 1790 en Belgique. Il épouse dans l’église du petit village de La Clyte (Belgique), Thérèse Hynderick en octobre 1792. De retour à Bailleul après la tourmente de la Révolution, il est élu maire de Bailleul en juillet 1803. Il y restera jusqu’en septembre 1830. Député du Nord de 1809 à 1828, donc sous Napoléon 1er, Louis XVIII et Charles X). Il reçut sur Bailleul en avril 1810 l’empereur Napoléon 1er, et en septembre 1827, le roi Charles X.

Dénomination de la rue adoptée lors de la séance du 17 mars 1980 du conseil municipal.

Square Plichon :

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Jean Plichon est né à Bailleul le 14 juin 1863, est décédé à Oxelaere le 22 septembre 1936. Ingénieur des Arts et Métiers, directeur de la Compagnie des Mines de Béthune. Conseiller général du canton de Bailleul, député du Nord de 1899 à 1919, puis de 1924 à 1936, sénateur en 1920. Il œuvre pour la reconstruction des villes dévastées par la guerre. En 1931, il fait don à la ville du  grand parc de sa propriété située rue Saint-Jacques à charge pour la ville d’affecter ce terrain à un jardin public qui recevra la dénomination de square Plichon. Les plans de ce square furent dressés par l’architecte-paysagiste Delannoy de Lille. La remise officielle à la ville fut faite le 1er octobre 1933. Au début de 1940, des tranchées y ont été creusées pour abriter la population pendant les bombardements. En 1970, il existait encore un kiosque à musique, entouré d’un terre-plein pour les auditeurs. C’est l’actuel jardin public du centre-ville.

Dans les années 1970, le feu d’artifice du 14 juillet était tiré depuis le square Plichon autours du bac à sable, plus côté rue Emile Hié, un petit manège avec chevaux que l’on tournait soi-même était installé en entrée rue Saint-Jacques proche de la maison Fruleux, les enfants de l’époque, adultes aujourd’hui, s’en souviennent agréablement.