La rue du général Cheroutre :

Henri Cheroutre est né à Bailleul.

Selon le site du ministère le 10 janvier 1847 d’un père employé aux chemins de fer. Il s’engage à 20 ans dans l’armée. Son service terminé, il entre à St Cyr. Il participe à la guerre du Tonkin avec le grade de capitaine. Promu commandant, il prend le commandement du bataillon du 3e Tirailleur Algérien à Constantine. Général de brigade, promu en 1903, il est commandant supérieur de la défense de la Corse, et gouverneur de la Corse et pacifie l’île. Selon le journal Nord Matin, Bailleul du 8 juin 1947, il serait né le 30 janvier 1847, rue d’Ypres, de parents négociants en charbons. Commandeur de la légion d’honneur, médaille commémorative de la guerre 1870-1871, médaille commémorative du Tonkin, médaille coloniale avec agrafes « Algérie » et « Tunisie », officier de l’ordre du Nicham Iftikar de Tunisie, officier de l’ordre royal du Cambodge, officier de l’ordre du Dragon de l’Annam, titulaire de la décoration d’or de l’empereur d’Annam. Le Général Cheroutre vint à Bailleul en août 1902. Il fut organisé une manifestation de sympathie, il fut reçu à l’Hôtel de ville où le maire Emile Hié le complimenta. Mort à Toulouse en avril 1913, son corps fut rapatrié à Bailleul, où une souscription publique permit la construction d’un monument majestueux portant en relief son médaillon en bronze, œuvre de Camille Debert, le statuaire bien-connu de Bailleul.

C’est devenu une véritable rue après de la création de la gare. Auparavant, c’était le début du chemin du Scheerlaken. Lors de la séance du 26 septembre 1902, le Conseil municipal décide de la dénommer : « Rue du Tissage » à la place de « Rue du chemin de fer » pour la portion de voie partant de la brasserie Pauwels jusqu’à la boulangerie Deroo non comprise. Le tissage Hié occupe alors presque entièrement le côté gauche de cette rue, en allant vers le centre. Les habitants de la rue se souviennent des hurlements de sirène quand il y avait un problème au niveau de l’usine Hié, surtout en pleine nuit. Il fallait descendre et se mettre à l’abri en attendant les pompiers. cheroutreLors de la séance du 13 mai 1913 du Conseil municipal, le maire, Frédéric Moeneclaey propose le vote d’une concession gratuite au rond-point du nouveau cimetière, ce qui est adopté.

En 1972, en juillet ou en aout, la rue est macadamisée. A cette occasion, la rue est fermée et un spectacle payant de cascadeurs automobiles est réalisé par le célèbre Jean Sunny.

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