Rue Paul Perrier :

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Paul Perrier est né à Bailleul le 4octobre 1855, et y est décédé le 16 septembre 1945. Il était  marchand de fer. Il a été conseiller municipal à Bailleul du 6 avril 1907 au 17 mai 1925. Il a été pris en otage par les Allemands au début de la Première Guerre mondiale, lors de la première invasion de Bailleul (du 8 au 14 octobre 1914). Il remplit les fonctions de maire, suite à la démission d’Albert Cortyl, d’octobre 1919 au 10 décembre 1919. Le 10 décembre 1919, après les élections du 30 novembre et du 4 décembre 1919, il est élu maire au 1er tour, mais refuse le poste. Il reste conseiller municipal. Il a aussi été conseiller Général de Bailleul et vice-président du Conseil Général du Nord.

Un chemin étroit figure sur le plan cadastral de 1811, il a disparu sur celui de 1858. En 1921, il est décidé de remplacer la ruelle du cimetière par une rue de 8 m de largeur. La rue relie l’entrée du cimetière à la rue de Lille. A l’entrée du cimetière, créé à cet endroit en 1799, se trouvent 2 bâtiments de style flamand : la maison du gardien, reconstruite en 1923, et la chapelle Notre Dame de Hal (ou de Halle), reconstruite en 1929. Cette dernière fut construite la première fois en même temps que le cimetière, Notre Dame de Hal étant très honorée en Flandre. On y trouve à l’intérieur une vierge  qu’on appelle « Vierge Noire » en raison de sa couleur liée au bois sombre dans lequel elle a été façonnée. La chapelle fut détruite en 1882, puis reconstruite en style gothique et enfin reconstruite en 1929 après la destruction de 1919. La dénomination de la rue est adoptée lors de la séance du 22 avril 1954 du conseil municipal : « des constructions à usage d’habitation devant être érigées prochainement dans la rue qui part de la Route Nationale 42 pour aboutir au cimetière et à la rue des Sœurs Noires, nous croyons qu’il serait opportun de donner un nom à cette voie publique en état de viabilité. Nous vous invitons à délibérer sur cette question. Le Conseil municipal, après délibération et vote à mains levées, décide que la voie urbaine susvisée sera dénommée « rue Paul Perrier », en hommage public à ce citoyen bailleulois, ancien maire, ancien vice-président du conseil général et doyen d’âge de cette assemblée, qui a rendu d’innombrables services à la population et à l’administration, décédé le 16 septembre 1945. »

Dans cette rue, nous avons de nombreux éléments qui rappellent l’histoire de la ville et ce qu’elle a vécu en particulier, le blockhaus des années 40 qui fut détruit dernièrement pour mettre en place la nouvelle salle de musculation, un des rares blockhaus en ville. Ensuite le grand hangar proche du cimetière et qui aujourd’hui est le siège d’associations dont l’aquariophilie et la colombophilie, est qui fut un temps garage pour les camions des pompiers. L’association de la colombophilie rappelle d’ailleurs que Paul Perrier était lui-même un très grand colombophile, ses pigeons furent tous tués en octobre 1914 par les Allemands à leur arrivée. Paul Perrier refit son pigeonnier plus tard. La porte qui donnait sur la rue et qui était l’ouverture vers la ville des camions de pompiers est aujourd’hui bouchée et une monumentale fresque de Francis Parazote agrémente cette rue. La société Sens garait également quelques bus dans un grand hangar plus proche de la rue de Lille.

 

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