Bailleul 1914-1918, ville de garnison britannique

le hors série « BAILLEUL 1914-1918, ville de garnison britannique » paraîtra le 12 octobre 2013 en français lors de l’exposition salle Péguy, place Lienart liée au thème, exposition qui sera réalisée en lien avec le club des collectionneurs de Bailleul et le Musée Benoît de Puydt.

Entre 1914 et 1918, Bailleul fut le siège de 3 occupations ; deux allemandes et une anglaise. Cette petite ville tranquille, proche de la campagne, qui avait déjà 13000 habitants, vivait au rythme des saisons et des nouvelles du monde que lui donnait son journal « La Bailleuloise ». Début 1914 la ville se prépare au carnaval et à la grande manifestation gymnastique de juillet contrariée par des querelles patrons ouvriers du textile. Le 3 août, la ville se réveille, mères en pleurs, au son de La Marseillaise pour le départ de sa jeunesse vers un avenir de gloire éphémère. Il ne fallut pas attendre longtemps pour que les bottes allemandes envahissent la ville, jettent le désarroi et la peur sur ces femmes obligées de payer 10 francs les derniers hommes présents pour venir les protéger la nuit. Le pillage qui suivit donna le ton des horreurs de la guerre. Le matin du 14 octobre, une autre occupation allait remplacer la première, les Anglais en sauveurs s’installaient en ville. Proches du front d’Ypres, ses habitants voient passer de multiples contingents tous plus colorés les uns que les autres, et aussi déferler des cohortes de réfugiés s’installant un moment avant d’aller trouver refuge plus au sud. La vie en ville comme à la campagne va se dérouler au rythme anglais, on roule à gauche, et les Anglais font de la chasse-à-cour dans les champs…

La ville est surtout un immense hôpital, chaque bâtiment public est utilisé et il n’est pas rare de voir s’installer sous des tentes des hôpitaux de fortune tant le front est proche. En 1915 ce seront les gaz délétères qui arriveront sur la ville et les enfants, dont la scolarisation laisse à désirer, s’amuseront de ce port de masque comme ils imiteront le pas cadencé des soldats néo-zélandais traversant la Grand-Place. Cette vision idyllique n’empêche pas les souffrances morales des femmes en recevant les lettres de leur garçon ou mari tapis sous la terre dans des tranchées morbides, tremblantes à chaque fois que le facteur passe. D’ailleurs ces femmes sont mises à l’emploi, qu’elles soient commerçantes ou ouvrières dans les industries bailleuloises, mais aussi employées par les autorités militaires comme la fabrique de masques à gaz. Viendra malheureusement avril 1918, où les bombardements seront tellement réguliers et dévastateurs que la plupart des habitants quitteront la ville, et ceux qui resteront envoyés sur le front d’Ypres où certains mourront gazés, utilisés comme commis au ravitaillement des troupes du front.

232 pages, couleur et noir et blanc avec de nombreuses illustrations inédites provenant des descendants comme de nombreux musées et bibliothèques, ce livre paraîtra au mois de mai 2014 en version anglaise au même prix.

Prix de souscription pour le livre français valable jusqu’au 1 octobre 2013  : 13 euros1.

Après cette date le prix sera de 15 euros.

 Parution prévue 12 octobre 2013.

1 : plus frais de port si envoi postal : 5,50 € pour la France.

le livre anglais paraîtra en mai 2014, souscription jusqu’au 1er mai 2014

vous pouvez envoyer votre souscription auprès de César Leroy, 6 rue Pasteur à Bailleul accompagné de votre chèque

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