Rue Charles Flahault :

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Botaniste français.

Charles Flahault est né le 3 octobre 1852 à Bailleul, et est décédé à Montpellier le 3 février 1935. Il entre à la Sorbonne le 1er avril 1874, dans le laboratoire de Philippe Van Tieghem (1839-1914), Bailleulois comme lui, et maître de conférences à l’École normale supérieure à Paris, et s’oriente alors vers la biologie végétale. Charles Flahault fut un pionnier dans de nombreux domaines de la botanique et l’auteur de nombreux travaux scientifiques majeurs. Il a été le fondateur de l’Institut de Botanique de Montpellier, ville où il résida de 1881 à sa mort. Il est aussi le créateur, avec Georges Fabre, de l’arboretum de l’Hort de Dieu au mont Aigoual, et l’artisan passionné du reboisement de ce massif.

Cette rue comporte le lotissement dit « des Charmilles », construit dans les années 80. La rue s’ouvre d’une part sur la rue du Musée, là où il y a un moment se trouvait le petit chemin qui reliait la rue du Kortenker à la rue du musée, et d’autre part sur cette rue du Kortenker.

Résidence Julien Deturck :

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La rue débouche sur la Paeperstraete.

Artiste peintre, graveur bailleulois du XXe siècle. Julien Deturck est né d’une famille de sept enfants à Bailleul le 23 février 1862 d’un père tisserand et d’une mère dentellière et y est décédé en 1941 (décédé en 1943 à Belves (Dordogne) d’après Ficheroulle). Sa tombe se trouve au cimetière de Bailleul, à proximité de celle du Général Cheroutre. Employé de banque, de 14 à 18 ans, il suit les cours de dessin de M. Swynghedauw et réussit le concours des Beaux-Arts, à Paris. Pendant son service militaire, grâce à l’intervention du député de Bailleul, Ignace Plichon, il peut suivre les cours des Beaux-arts, sous la direction de Cabanel qui lui conseille de faire de la gravure. En 1888, il obtint le Grand Prix de Rome pour la gravure en taille-douce. Il obtient plusieurs médailles pour ses gravures (Exposition universelle de 1900, salon des artistes). Peintre et graveur il a créé la Société septentrionale de gravure en 1900. Elle réunissait des artistes et des amateurs, pour promouvoir les graveurs et les lithographes du Nord de la France. Après la guerre 1914-1918, il est sollicité pour proposer un nouveau plan de Bailleul pour la reconstruction de la ville. Son plan a été rejeté car il nécessitait beaucoup trop d’expropriations et il proposait un plan de ville très différent de celui d’avant la guerre.

Cette rue est le siège de l’association « Flandre Terre Solidaire » créée en 2009 et qui vient en aide aux migrants qui parcourent notre région, « ces gens ont quitté la guerre et la famine » dixit Jacques Devienne, président. L’association vient en aide régulièrement aux migrants à Calais. Les bénévoles participent essentiellement à la distribution des repas.

vous pouvez retrouver des renseignements supplémentaires concernant Julien Deturck sur le site de Kerkof : http://kerk-hof.overblog.com/2017/10/qui-suis-je-10.html

Rue Natalis Dumez :

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Rue débouchant rue des Viviers.

Natalis Dumez est né à Bailleul le 17 avril 1890, et est décédé à Mons-en-Barœul le 25 septembre 1976 ; il est enterré au cimetière de Bailleul. D’abord secrétaire de l’abbé Lemire. Il fait ses débuts de journaliste en 1910 au « Cri des Flandres », journal de l’Abbé Lemire. Il est mobilisé en 1914 et fait la guerre dans l’infanterie. Il est décoré de la Croix de guerre. A la fin de la guerre, il fonde « l’Appel du Foyer », bulletin mensuel de tous les réfugiés des cantons de Bailleul. Ce journal est publié de juillet 1918 à septembre 1921. Il est maire de Bailleul du 10 décembre 1919 à juin 1928, date à laquelle il doit démissionner. En tant que maire, il est l’artisan du nouveau plan d’alignement de la ville, avec élargissement des rues, et de la reconstruction de la ville dans le style brugeois. En avril 1941, avec Jules Noutour, il fonde le journal clandestin « La Voix du Nord », à Lille, où il habite. Les 9 premiers numéros sont financés sur les fonds propres de Natalis Dumez. Arrêté le 7 septembre 1942, et déporté, il est libéré à l’été 1945. Il obtient la légion d’honneur en 1949 ; il est nommé officier en 1957 et commandeur en 1971.

Sur le cadastre de 1811, c’est un chemin dénommé « Cul de sac des jardins ». C’est encore son nom après la guerre 1914-1918. En 1979, le conseil municipal décide de donner le nom de Natalis Dumez à la nouvelle rue qui joint la rue de viviers au complexe sportif du C.E.S. la rue comme le complexe sportif et la stèle érigée par la Résistance « Voix du Nord » furent inaugurés le 22 septembre 1979. La Stèle est l’œuvre de Maurice Bailly, artiste régional.

Dans cette rue se situe également le « mille-club » salle dont le nom rappelle l’opération Mille-clubs lancée en 1966 qui consistait à créer des locaux-clubs construits par les jeunes pour les jeunes. Ces locaux en ossature bois destinés à accueillir les jeunes pour leurs activités, lieu de rencontre, de conversation, d’activités culturelles…, étaient réalisés avec leur participation. François Missoffe, le ministre de la Jeunesse et des Sports à l’origine de cette opération précisait son intention : « créer un équipement léger destiné à un nombre limité de jeunes et donner aux jeunes un sentiment de communauté et d’appropriation en leur faisant monter eux-mêmes leur local. » Les éléments de la structure étaient livrés par « paquets », sous forme de caisses d’une trentaine de kg pour qu’elles restent transportables, accompagnées d’une notice de montage.

Cette place est également le parking de la salle de sport Natalis Dumez qui a entre autres accueilli la célèbre journée Tradi-Flandre en 2012. Cette salle est aussi le siège de l’association sportive de la Bailleuloise, club de gymnastique masculine fondé par l’abbé Talleu au patronage de St-Amand en 1907, association loi 1901 depuis 1913, affilié à la Fédération Sportive et Culturelle de France, qui comprend des moniteurs diplômés et bénévoles.